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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 20:50

06 MARS 2006:

Le jour a commencé à se lever, et j’entendais des milliers de chants d’oiseaux étranges.
Gerrit s’est levée, a pris sa douche et est sortie. Elle semble avoir un moral d’enfer, elle s’est déjà installé son petit train de vie.
Me retrouvant seule, j’ai décidé de me lever aussi, d’essayer de sortir un peu et de ne pas rester à ruminer des pensées obscures.
Le premier contact avec une douche indienne m’a refroidit, c’est le cas de le dire: un filet d’eau froide coulant à même le sol des toilettes où se côtoient les araignées, les fourmis et les blattes…

J'ai retrouvé Gerrit et nous sommes allées prendre le lunch dans le petit restaurant de la cour de l’hôtel. A vrai dire, je n’avais pas tellement faim depuis la veille… En attendant mes plats je me suis amusée à regarder les indiens manger avec leur main, et je me demandais ce qu’ils pouvaient bien y avoir d’aussi étrange dans leurs verres. Ca ressemblait à une sorte de sauce tomate graisseuse avec des morceaux de je ne sais quoi…

Puis nos Parotha sont arrivés, sorte de petite crêpe frite avec quelques légumes à l’intérieur. Gerrit avait aussi demandé une sorte de coulis d’épinards dont je ne sais plus le nom, étrange d’aspect mais assez agréable de goût.
Un gros papillon bleu est venu tournoyer au dessus de nous.

L'heure du départ est vite arrivée, nous sommes allé chercher nos bagages, et nous avons arrêté un rickshaw pour qu’il nous conduise à l’office de FSL. L’air tiède qui m’arrivait dessus était comme un cadeau divin dans cette chaleur insoutenable, et la découverte des rues de Bangalore était plutôt amusante. Des dizaines de motos alignées  aux feux entre lesquelles nous zigzaguions, des gros camions bennes oranges ou jaunes qui klaxonnaient à tout va, des bus truffés de gens, des hommes se risquant à traverser la rue en transportant une échelle, des ribambelles d’enfants courant et sautant, des femmes en sari, etc.
15heures. Après une petit quart d’heure nous sommes bien arrivées à l’office, et nous avons rencontré quelques uns des volontaires déjà arrivés depuis un mois ou plus. Trois françaises, des autrichiens, des japonais, etc. Présentations, échanges de quelques explications puis notre groupe de nouveaux volontaires s’est petit à petit retrouvé au complet. De ma droite vers ma gauche, tous assis autour de la table: Gwen une anglaise de 56 ans, Anne une hollandaise de 18 ans, Gerrit ma petite autrichienne de 21 ans, Bernard un autrichien de 21 ans, Kentaro un japonais de 25 ans, et Francesca une allemande de 21 ans.
Bernard et Kentaro échangent quelques propos sur les films japonais, Kentaro semble avoir des difficultés à maîtriser l’anglais, ce qui personnellement me rassure.
Bérénice et Susana, les référentes, ont commencé à nous expliquer où nous allions aller et comment allait se dérouler notre semaine d’orientation, puis sur quels projets nous allions travailler ensuite. Pour ma part, il s’agit d’une école pour enfants handicapés, dans un petit village proche de Kundapura où nous allons pour la semaine: Japthi School.
En attendant de prendre le bus à 21h30, je suis restée un peu seule dehors. Des gamins jouaient dans les ordures et il recommençait à pleuvoir. La ville me rend morne, et la perspective de rester dans un petit village le long de la côte ouest m’enchante.
Nous avons pris un premier repas tous ensemble: chapati - riz et sauce - raïta, puis nous sommes partis prendre le bus.
Deux jeunes chiens beiges jouaient ensemble, et une vieille femme enrubannée dans un sari poussiéreux est arrivée. Voyant que l’on contemplait les chiens, elle nous a fait signe que c’était elle qui les nourrissait. Elle était si fière. Puis elle a joint ses mains et nous a fait un « namaste » à chacun.
Le bus est arrivé, nous nous sommes dirigés pour mettre nos bagages dans le coffre et là… la serrure était bloquée! Les chauffeurs ont passé une demi-heure à mettre des coups de pied et des coups de barre dedans.

Finalement, on y est arrivé, et les dix heures de route nocturnes ont commencé.
Je me suis retrouvée à côté de Kentaro, et nous nous sommes réciproquement montré où nous habitions au Japon et en France, sur sa « map magique » qu’il emporte partout.
Tout le monde s’est endormi petit à petit, malgré les secousses nous projetant d’un côté à l’autre du siège. Les routes indiennes sont vraiment en piteux état, et lorsqu’on entreprend un trajet il ne faut pas espérer une moyenne de plus de 50km/h .
Une pause pipi à deux heures du matin nous laisse découvrir l’ambiance nocturne des routiers indiens. La musique orientale nous transporte le temps de boire un chai ou un coffe, et c’est reparti.

 

Album Photo Inde 2006

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 20:45

05 Mars 2006

 

L’Inde ne fait pas de manières, elle se livre entièrement à nous dès le premier instant, nous enveloppe, nous emporte dans son tumulte.

Il est deux heures du matin. A peine descendue de l’avion, la chaleur, les odeurs de curry m’ont envahie, ainsi que les innombrables chauffeurs de taxi, porteurs de bagages, cherchant à gagner quelques roupies.

Une coupure de courant dans l’aéroport a provoqué le silence pendant quelques secondes, puis tout a repris son cours comme si de rien n’était.

Je me suis dirigée vers la sortie, ne sachant ni où ni comment, j’ai enfin aperçu le panneau de FSL.

Il pleuvait à torrent, et la jeune femme qui m’attendait m’a tout de suite demandé de la suivre. En quelques secondes j’étais ruisselante, courant dans l’eau sablonneuse que l’on avait parfois jusqu’aux chevilles. Elle m’a présentée au jeune homme chargé de me conduire à l’hôtel, nous avons encore couru jusqu’au rickshaw et l’aventure a commencé.

Le rickshaw s’est faufilé à toute vitesse entre les bus, les camions, les motos, les vélos, donnant parfois un coup de volant pour éviter quelques piétons.

A plusieurs reprises nous avons dérapé sur des gigantesques flaques d’eau bouchant toute la route. J’ai bien cru que nous allions nous aplatir sur un trottoir ou un mur… Mais nous sommes arrivés à bon port, « Airlines Hotel » où FSL m’avait réservé une chambre. La grille était fermée et nous avons dû escalader.

Le jeune homme qui m’accompagnait m’a expliqué des tas de choses en anglais, j’ai seulement compris le prix de la chambre pour une nuit: 270 roupies, et l’endroit où je devais me rendre le lendemain: FSL Office at Isolation Hospital.

Sur ce, il m’a dit de suivre le porteur de valise jusqu’à la chambre, m’a donné une tape sur l’épaule en me disant « So, have a nice stay in India », et il a disparu…

Nous avons longé un couloir sordide, où des gens dormaient par terre devant chaque chambre, allongés sur de simples nattes de paille. Le porteur s’est arrêté devant la chambre 28 et a frappé. Une demoiselle blonde à moitié endormie a ouvert, écarquillant les yeux et se demandant bien qui je pouvais être. Je ne sais même pas ce que j’ai dit, mais en quelques secondes je me suis retrouvée dans la chambre et le porteur avait disparu.

La demoiselle se prénomme Gerrit et elle vient d’Autriche.

Je bafouille un « I don’t speack very good English » et Gerrit sourit. Nous avons tout de même réussi à échanger quelques phrases: nous irons ensemble demain à Isolation Hospital, et ni elle ni moi ne sachons sur quel projet nous allons travailler. Apres cela nous nous sommes endormies.

Je ne voulais surtout pas me réveiller, et ne pas penser. Je me forçais à rester endormie.

 

 

ALBUM PHOTO INDE 2006

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 21:49

3 au 13 Juillet 2008

 

Avec deux energumènes aussi originaux que moi, nous décidons sur un coup de tête de partir en Espagne, rejoindre des amis à eux dans un camp hippie en dessous de Grenade.

J'aime le souvenir de ce voyage, non pas parce que la destination était lointaine ou exotique, non pas parce qu'il a eu une quelconque utilité, si ce n'est nous faire oublier un peu nos misérables existences... mais justement parce qu'il était, à nos images, complètement délirant.

En voiture, chargée de quelques affaires, un petit réchaud à gaz, quelques vivres et une vieille tente même pas 2 secondes.

Nous sommes partis en début d'après-midi, et avons roulé jusque très tard dans la nuit, finissant par nous échouer un peu en dessous de Barcelone pour dormir quelques heures sur un tas de sable au bout d'une rue glauque.

Après une bonne heure passée à lutter contre les moustiques plutôt qu'à dormir, nous décidons de rouler encore un peu, pour nous arrêter finalement dans un champ d'olivier, cadre beaucoup plus agréable, et nous assoupir un peu dans la voiture.

 

J2- On the RoadJ2- On the Road

 

 

Nous repartons en fin de matinée, nous mangeons sans doute aussi, et roulons encore... Fin d'après-midi, encore bien loin de Grenade, nous décidons de nous arrêter (enfin) voir la mer!

Rafraichissement, bain de soleil, guitare sur la plage... 

Nous repartons et cette fois je prends le volant, pour rouler toute la soirée et la moitié de la nuit. Je me souviens de la beauté de ces paysages andalous à la lumière du soleil couchant. De la vieille cassette de Renaud, marchand de caillou, qui tournait en boucle sans que je m'en lasse, chantonnant pendant que mes deux compagnons de voyage somnolaient. De la nuit qui tombe, de ma détermination à arriver enfin et pouvoir planter la tente.

Mission accomplie! Nous voilà arrivés à Beneficio, et les deux amis nous accueillent. La communauté est encore au coin du feu, ils nous offrent une assiette de tambouille. Un mélange de riz, lentilles et légumes de saison, si mes souvenirs sont bons. Un peu rebutant d'aspect, servi dans de la vaisselle sale. Après s'être rassasié, les deux amis nous montrent l'emplacement de leur tente, et le ruisseau où on peut se laver. Je pars d'emblée me rafraichir un peu. J'adore ces sensations hors du commun.

Puis avec un de mes ernergumènes nous partons à la recherche de l'"emplacement idéal" pour planter notre tente. A deux, avec une toute petite lampe de poche pour nous éclairer, nous avons finalement réussi, et fiers de cette victoire nous sommes endormis comme des souches.

Deux jours passés à Beneficio, à découvrir le mode de vie de cette petite communauté "hippie", qui pourrait être si proche de mon idéal si la drogue n'y occupait pas une place prépondérante. Ils construisent eux mêmes leurs habitations avec des matériaux naturels, ils produisent une grande partie de leur alimentation: poules, fromage de chèvre, légumes,... Le ruisseau sert de piscine aux enfants. Chaque soir le feu de camp réunit tout le monde pour une veillée conviviale.

 

J3/4/5 - Orgiva - Camp Hippie de BeneficioJ3/4/5 - Orgiva - Camp Hippie de Beneficio

 

Après ces deux jours, nous entamons notre remontée le long de la côte.

Visite de Grenade, l'Alhambra, les spectacles de rue, les souk, et pour nous mettre dans l'ambiance nous dégustons un petit narguilé et thé oriental. Je ne sais plus où nous avons passé la nuit.

Le lendemain nous avons roulé jusqu'à Carthage. Nous avons passé la fin d'après-midi à visiter Carthage, qui est une petite ville bien plus sympathique que l'on ne pourrait croire.

Nous avons ensuite décidé de rouler pour aller dormir au bord de la mer. Je me souviens que je visais sur le GPS un endroit qui me plaisait, et nous nous y rendions. C'est comme celà que nous avons atterri, au beau milieu de la nuit, après un trajet encore une fois plus long que prévu, à Mar de Cristal! C'est à chaque fois un moment de bonheur intense de sentir l'odeur de la mer, courir dans le sable, s'arrêter au bord de l'eau et écouter le bruit des vagues, lever les yeux et découvrir un ciel scintillant d'étoiles! (Bon j'avoue, à Mar de Cristal il n'y a pas beaucoup de vagues...). Nous ouvrons une petite bouteille de vin pour fêter ça, et partons pour un bain de minuit, avant d'installer nos sacs de couchage à même le sable, et nous endormir après avoir regardé le soleil se lever.

Réveillés par la chaleur torride alors qu'il est à peine 9h du matin, nous partons nous rafraichir et manger un peu au bar du bord de plage. Nous lézardons ensuite un bon moment dans l'eau brûlante de la mer mineure, et après un repérage des lieux nous allons chercher nos gel douche, pour prendre enfin une douche... sous les douches de la plage comme des clochards!

 

J6 - GranadaJ6 - Granada

 

Ensuite, sans doute fatigués de toujours rouler, ne jamais savoir où dormir et ne pas pouvoir nous laver, nous avons décidé de rouler tout droit jusqu'à un camping à Platja d'Aro, pour une seconde partie de vacances un peu plus "luxueuse". Nous avons dû passer une dernière nuit de camping sauvage, après ma methode GPS nous avons atterri au milieu d'une rizière. Petit déjeuner en musique, et départ pour Cala Gogo!!!

Derniers jours différents des premiers, mais tout aussi fous. Tambouilles de riz au réchaud à gaz, nuits à la belle étoiles sur la plage avec des jeunes hollandais, vol de téléphone portable au petit matin, courses à pied au village, et dernière soirée en boite de nuit avec l'équipe d'animateurs du camping!

Une journée complète pour revenir  jusqu'à notre point de départ, sans y voir plus clair dans nos vies, mais au moins avec la sensation d'avoir vécu un peu durant ces quelques jours...

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 16:01

Un album, pour vous faire partager de jolis paysages et souvenirs de mes plus anciens voyages.

Voyages en famille au Maroc et à Hong-Kong, colonies de vacances en Grèce, Floride et Venezuela, voyage en Guadeloupe avec un ami.

Le numérique n'étant pas encore très répandu à cette époque, ce sont des photos scannées.

 

Album Voyages

 

Grèce - 07/2001

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 13:50

© Asperger Aide France - Février 2011

Asperger Aide France, membre du Collectif Autisme, membre du Comité Consultatif National de réflexion sur l'autisme, conformément au Plan Autisme du 16 mai 2008, présente ce guide d'information sur le Syndrome d'Asperger, en vue de l'insertion professionnelle des personnes concernées en milieu de travail ordinaire.

 

Vous pouvez télécharger le guide en cliquant ici

 

Objectif de ce guide :

 

Le Syndrome d'Asperger touche en France environ 400 000 personnes. La plupart ne sont même pas diagnostiquées et beaucoup sont sans emploi – ou ont un emploi très en-deçà de leurs aptitudes.

 

Pourtant, moyennant quelques connaissances simples sur le syndrome, il est possible d'employer ces personnes motivées, fiables, compétentes, le plus souvent fortement qualifiées, à pratiquement tous les postes de l'entreprise excepté ceux liés à la communication.

 

Employer des Asperger n'est pas qu'une question d'éthique ou d'humanisme : il peut s'agir avant tout d'efficacité économique pure et simple. En effet, le Syndrome d'Asperger occupe une place particulière parmi les handicaps, puisqu'il implique, outre certaines difficultés, de nombreuses aptitudes particulières, parfois hors du commun.

 

Ce n'est pas un hasard si dans les pays scandinaves et anglo-saxons certaines entreprises emploient quasi-exclusivement des Asperger en raison de leur efficacité professionnelle. Le présent guide se propose de donner des pistes pour que leurs capacités puissent bénéficier à votre entreprise et à la société en général et, que la personne Asperger puisse se sentir convenablement prise en charge dans son milieu professionnel.

 

FICHE 1 : Qu’est-ce que le Syndrome d’Asperger (SA) ?

 

Le Syndrome d’Asperger est un handicap neurologique d'origine génétique. Il a été découvert par le psychiatre autrichien Hans Asperger en 1944 et reconnu par l’OMS en 1994.

Le SA relève d’un désordre du développement d’origine neurologique. Ce handicap semble lié à des anomalies structurelles du cerveau, plus précisément de l’hémisphère droit, où se déroulent les processus responsables des émotions.

Il se traduit notamment par une difficulté à traduire le langage social, à communiquer et interagir avec les autres. Les personnes Asperger ont du mal à comprendre et à prévoir les comportements et les intentions des autres du fait de leur incapacité plus ou moins grande à saisir l’implicite et l’abstrait dans leur relation à l’ autre.
 

Par exemple lorsque nous rencontrons une personne pour la première fois, nous avons spontanément une idée de son âge, de son statut social, et nous savons immédiatement, à l’expression de son visage et au ton de sa voix, si cette personne est heureuse, en colère ou bien triste, et comprenons de manière intuitive comment nous comporter en conséquence. Les Asperger ne perçoivent pas naturellement le « langage invisible » et n’ont pas cette capacité naturelle à le déchiffrer.

 

-> Ce handicap n'est pas insurmontable. Les Asperger sont capables d'apprendre grâce à leur intellect, une grande partie de ce “langage invisible”, de la même façon que l'on apprend une langue étrangère.
Il est également primordial que les autres personnes connaissent ces particularités.

 

FICHE 2 : Comprendre le SA – ses mécanismes de base

 

Les comportements surprenants d'un Asperger lors de ses interactions sociales ne sont pas dus au hasard, et encore moins à un manque de politesse ou à de la mauvaise volonté, comme on risque de le croire par méconnaissance du syndrome.

 

- Théorie de l'esprit : une aptitude que nous avons tous et qui nous permet de connaître de manière spontanée l'état d'esprit, l'humeur ou les envies de notre interlocuteur. Chez les Asperger, cette connaissance intuitive n'est que partiellement présente ou même fait entièrement défaut, et doit être remplacée par un raisonnement conscient, ce qui occasionne un « délai de réaction » typique et certaines erreurs d’appréciation.
Exemple : si vous parlez d'un décès dans votre famille, un Asperger peut se tromper et croire que vous racontez une anecdote.

 

- Intérêts spécifiques: tous les Asperger ou presque ont un ou plusieurs intérêts spéciaux, un sujet qui les passionne et auquel ils consacrent le meilleur de leur temps et énergie. Ce sujet peut être banal (exemple : les langues étrangères, les chevaux) ou excentrique (exemple : les batteries russes du XIXème siècle). Ces intérêts spécifiques peuvent changer avec le temps ou se transformer en expertise professionnelle. L'idéal pour un employeur est de faire coïncider l'intérêt spécial et le travail professionnel, gage d'un rendement optimisé.

 

- Rigidité de pensée : nous avons tous une pensée plus ou moins souple, qui sait s'adapter aux changements de contexte, aux personnes, etc. La pensée des Asperger est moins souple. Ils ont plus de mal à improviser face aux situations imprévues. La rigidité de pensée se décline sous plusieurs traits :
-> Respect des règles : les Asperger ne traversent pas au feu rouge, même quand la rue est étroite, qu'aucune voiture n'est en vue et sous une pluie battante. Les Asperger ne trichent pas.
-> Manque de « diplomatie » : un Asperger ne modifie pas son discours en fonction de son interlocuteur. Le corollaire en est une grande honnêteté.

 

- Difficulté à gérer les changements : les Asperger aiment la routine et les travaux répétitifs. Tout changement doit être expliqué.

 

- Hypersensibilités sensorielles : les Asperger sont souvent très sensibles à certains bruits, lumières, odeurs, etc. Dans l'entreprise, il convient de veiller en particulier aux lampes à fluorescence (néons) et aux environnements bruyants (open space) : dans un tel cadre, un Asperger se fatigue vite, et de fait il est moins efficace. Par ailleurs : les Asperger ont souvent du mal à distinguer la voix de leur interlocuteur du bruit de fond, et peuvent donner à tort l'impression d'avoir des problèmes auditifs.

 

- Retrait social : les Asperger recherchent les contacts humains, mais ils y sont moins doués que d'autres. Un Asperger tendra à fuir les discussions autour de la machine à café, les soirées dites « conviviales », etc.

 

FICHE 3 : A quoi ressemble un collègue Asperger

 

Le Syndrome d'Asperger est un « handicap invisible ». A priori, rien ne permet de distinguer à vue d'oeil un Asperger, d'autant plus que le SA est méconnu et que la plupart des quelques 400 000 Asperger de France ne sont pas diagnostiqués. Un Asperger n'est ni un extra-terrestre, ni une personne difficile à comprendre, mais un collègue en apparence comme les autres.

 

Le SA se manifeste au cours des interactions sociales et professionnelles, par des comportements pouvant paraître surprenants, inattendus, inadéquats qui heurtent le « bon sens » et les conventions sociales.

 

Quelques exemples :

 

- les Asperger sont directs et intègres : un Asperger n'hésitera pas à vous signaler sans précautions oratoires vos erreurs et maladresses, même si vous êtes son supérieur hiérarchique. Ne le prenez pas mal, dites-vous que les autres employés déverseraient leur amertume dans votre dos et de manière bien plus sournoise.

 

- les Asperger ne comprennent pas les non-dits et l'implicite dans leurs relations sociales: si un(e) charmant(e) collègue l'invite à boire un verre, l'Asperger risque fort de répondre qu'il n'a pas soif.

 

- les Asperger ont du mal à s'adapter aux situations nouvelles : ils doivent avoir une connaissance explicite et détaillée du fonctionnement de l'entreprise, des usages de l'équipe et de vos attentes. Ne dites jamais à un Asperger « fais comme tu le sens », « dans un délai raisonnable », et encore moins « ne te pose pas de questions, lance-toi ! ». Ces mots n’ont pas de sens concret pour lui.

 

- les Asperger sont souvent habillés autrement que les autres : contrairement à ses collègues, un Asperger n'adoptera pas spontanément la ligne vestimentaire de votre entreprise, et aura besoin d'instructions plus ou moins explicites car il n’a aucune idée de ce que veut dire être habillé.

 

FICHE 4 : Leurs points forts sur le plan professionnel

 

Employer des Asperger n'est pas qu'une question d'éthique ou d'humanisme : il s'agit avant tout d'efficacité économique pure et simple. En effet la personne Asperger possède de nombreuses aptitudes particulières, dont l'entreprise ne peut que bénéficier.

 

En voici une liste non-exhaustive :

 

- Garantie de délais et ponctualité : les Asperger feront l'impossible pour que le travail qu'on leur donne soit terminé dans le délai prévu, quitte à travailler très au-delà du temps règlementaire en cas de besoin. Il est très probable que vos employés Asperger seront d'une ponctualité impeccable. Beaucoup préféreront arriver à l'avance pour avoir une marge et ne pas être en retard.

 

- Sérieux et souci de perfection : les Asperger sont le plus souvent perfectionnistes. Faire son travail à moitié ou s'arranger pour camoufler les imperfections de ce que l'on a fait n'est pas de leur nature.

 

- Raisonnement logique et mode de pensée créatif : confrontés à un problème à résoudre, les Asperger parviennent souvent à une solution à laquelle personne n'a pensé, et qui peut être très supérieure à celles précédemment en vigueur. Bien des grandes inventions techniques, scientifiques et surtout informatiques sont dues à des Asperger pour ne pas citer Bill Gates.

 

- Passions : les Asperger sont souvent passionnés par un ou plusieurs sujets. Si le travail que vous leur proposez correspond à leurs centres d'intérêt, vous pouvez vous attendre à des résultats remarquables de leur part.

 

- Vie privée souvent réduite : beaucoup d'Asperger sont célibataires et ne sont pas amateurs de sorties et de vie mondaine. Si leur travail les passionne, ils peuvent tout donner pour lui. Attention toutefois à ne pas en abuser : les Asperger ne savent pas dire « non » et peuvent être enclins à la dépression en cas d'abus.

 

- Les Asperger ne sont pas de mauvais éléments : calomnier un collègue dans son dos, se complaire dans les machinations pour se venger de quelqu'un ou parvenir à des fins personnelles, tenir un double langage, voilà des attitudes qui ne sont pas Asperger.

 

FICHE 5 : Les points faibles des Asperger

 

Les adultes avec le Syndrome d'Asperger présentent une série de points faibles qu'il convient de connaître pour éviter tout dysfonctionnement au sein des équipes. Notamment :

 

- Difficulté à travailler en groupe : ce point faible des Asperger résume tous les autres. Un Asperger sera plus performant sur un poste plutôt solitaire : maintenance informatique de nuit, recherches documentaires, rédaction de documents, etc. Corollaire : les Asperger ne sont en général pas de bons managers, et ils n'aspirent pas à le devenir (ceci étant, certains très hauts managers, notamment dans la finance et la haute technologie, sont Asperger mais s’entourent de personnes dans la communication).

 

- Naïveté sociale : les Asperger, faciles à manipuler et relativement sans défense, deviennent souvent les boucs émissaires de leurs collègues, et peuvent faire l'objet de diverses calomnies et manipulations. Il est nécessaire de veiller au maximum à ce que de telles situations ne se produisent pas.

 

- Faible estime de soi : les Asperger ont souvent vécu des expériences traumatisantes dans leur passé, et leur estime de soi s’en trouve diminuée. Il est donc souhaitable d'être pondéré dans les critiques qu'on leur adresse, tant pour leur épargner des traumatismes supplémentaires que pour leur permettre de ne plus auto-censurer leur créativité par des idées négatives.

 

- Refus de s'imposer et manque d'envie d'entrer en compétition avec les autres : de nombreux Asperger, par timidité ou par conviction éthique, refusent de jouer le jeu de la compétition avec leurs collègues pour prouver leur supériorité au détriment des autres. Ceci est un facteur à prendre en compte si votre entreprise est fondée sur une culture de type « up or out ».

 

- Réticence aux changements brusques : annoncer à un Asperger une tâche imprévue le perturbe profondément. Il préfère avoir un calendrier bien déterminé à au moins une semaine à l'avance.

 

FICHE 6 : L'entretien d'embauche, une étape cruciale

 

L'entretien d'embauche est un exercice particulièrement exigeant en termes de règles sociales. Compte tenu de leurs points faibles, les Asperger y sont souvent médiocres. Il est nécessaire d'en adapter les modalités.

 

Lors d'un entretien d'embauche, le candidat est, quoi qu'on en dise, de facto évalué sur des critères n'ayant qu'un rapport indirect avec son travail futur : tenue vestimentaire, manière de serrer la main et dire bonjour, jeux de regards, ton de la voix, posture corporelle, aptitude à embellir son propre passé et son CV sans pour autant verser dans le mensonge flagrant, etc..

 

Lors de ce type d’entretien, 80% des informations sont non-verbales. En général, tous les indices énumérés ci-dessus ont une pertinence certaine pour évaluer un candidat lambda, mais ces modalités de sélection sont inadaptées pour un ou des candidats Asperger.

 

Les aptitudes sociales des Asperger ne sont en rien révélatrices de leurs capacités professionnelles et intellectuelles. On peut avoir un prix Nobel et ne pas savoir serrer la main de manière convaincante ! Ignorer ce fait peut conduire à écarter des candidats d'exception.

 

Voici quelques comportements surprenants typiquement Asperger auxquels vous pouvez être confronté lors d'un entretien d'embauche :

 

- Grande modestie du candidat : les Asperger, quasiment incapables de mentir et ayant souvent une mauvaise opinion d'eux-mêmes à cause des discriminations dont ils ont fait l'objet par le passé, ne savent pas se présenter sous un jour favorable. Exemple : si un candidat affirme avoir quelques connaissances en informatique, ne vous fiez pas aux apparences : vous pouvez être en présence d'un informaticien de génie de tout premier plan.

 

- CV trop franc : presque tous les candidats « retouchent » leur CV, qu'on le veuille ou non. Pas les Asperger qui sont incapables d’imposture. Si le CV d'un Asperger énumère un certain nombre d'échecs et de passages difficiles, dites-vous qu'un candidat non-Asperger moyen en a sans doute autant, mais il vous les dissimule.

 

- Comportements déroutants du candidat Asperger lors de l'entretien : il risque de ne pas vous regarder dans les yeux, avoir l'air de ne pas comprendre certaines de vos questions, être assis d'une manière inadaptée sur la chaise, etc. Son apparence et sa tenue vestimentaire peuvent être bizarres. Dites-vous que ces particularités ne sont en rien révélatrices des aptitudes professionnelles du candidat, et que les Asperger sont souvent très motivés pour apprendre à remédier à leurs difficultés.

 

FICHE 7 : Comment faciliter l'intégration d'un Asperger dans l'entreprise ?

 

Pour faciliter l’intégration de votre nouvel employé dans l’entreprise, il faut avoir à l’esprit qu’un Asperger a généralement une moindre aptitude d’adaptation et qu’il est davantage que d’autres perturbé par l’absence momentanée de repères qui sont à construire.
Il convient donc d’accorder une attention particulière aux points suivants :

 

- Faire connaissance avec les collègues : ce processus sera plus long et moins spontané que pour un employé non-Asperger. Les Asperger ont souvent du mal à mémoriser les noms et les visages (ou à mettre le bon nom sur le bon visage), à entrer en contact avec des inconnus, et peuvent en ressentir une grande anxiété. N'hésitez pas à leur présenter tous leurs futurs collègues de votre propre initiative, et soyez indulgents pour leurs erreurs des premiers jours.

 

- Se repérer dans les locaux : le sens de l'orientation n'est pas un point fort des Asperger. Si vos locaux sont étendus, une visite guidée s'avèrera très utile. Profitez-en pour leur expliquer les différentes consignes, même lorsqu'elles vous paraissent relever du simple bon sens : quelle porte doit être fermée le soir, quelle lumière éteinte, etc.

 

- Expliquer de manière claire les rudiments des usages de l'entreprise et de sa culture interne. Un Asperger ne les « devinera » pas de lui-même. Exemples : l'heure de la pause-café et les contributions attendues de chacun, modalités du déjeuner d'équipe, tenue vestimentaire selon les jours de la semaine, etc.

 

L'idéal consiste à désigner parmi les collègues de votre employé Asperger un tuteur ou un accompagnateur qu'il pourrait solliciter pour toutes ses interrogations, fréquemment au début, puis de moins en moins souvent. Les expériences faites en Angleterre montrent qu'un tel accompagnateur joue un rôle crucial les premiers jours, et n'est plus nécessaire au bout de trois mois environ.

 

FICHE 8 : Dans l’entreprise…

 

Au bout de quelques semaines, votre employé Asperger deviendra un collaborateur comme les autres, ou presque. Dans bon nombre de cas, il ou elle aura même un rôle stabilisateur et apaisant au sein de son équipe.

 

Ceci étant, il est souhaitable de demeurer attentif à certains points :

 

- Assurez-vous que le climat au sein de l'équipe ne dégénère pas. Les Asperger ne sont pas de mauvais éléments, mais du fait de leur naïveté, il peuvent devenir le souffre-douleur de leurs collègues. Leur comportement particulier peut être mal interprété par les autres membres de l'équipe.

 

- A ce titre, veillez en particulier à ce que la machine à café et les soirées de socialisation ne deviennent pas des lieux de difficulté pour votre employé Asperger, ni des occasions où ses collaborateurs se moquent de lui en son absence. Si un Asperger est réticent à participer à une soirée entre collègues, ne vous en offusquez pas.

 

- Privilégiez la communication écrite : les Asperger sont en général beaucoup plus à l'aise pour recevoir des instructions par email plutôt que par téléphone. Ils comprennent mieux l'écrit pour diverses raisons (leur intelligence est avant tout visuelle, ils peuvent relire vos emails à volonté pour les comprendre, aucun bruit de fond ne perturbe la communication contrairement au téléphone, il y a moins d'interférences sociales, etc.).

 

- A plus long terme, préparez-vous à être surpris par un trait typiquement Asperger : la plupart des Asperger ne cherchent pas à progresser dans leur carrière. Devenir manager peut être non pas un objectif, mais un cauchemar pour un informaticien Asperger, par exemple. Avant toute promotion, demandez son avis à votre collaborateur Asperger et interrogez-vous sur ses capacités à occuper un poste de management : un informaticien de génie n'est pas nécessairement un manager efficace. Cependant, certains Asperger peuvent être remarquables dans ce domaine.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 12:28

Non ce n'est pas une blague, ça commence à bouger dans ma campagne!

Suite à la parution d'un article dans le journal, nous avons découvert une petite association (dont je tairais le nom pour plusieurs raisons), fondée en 2009 par la maman d'un petit garçon Aspie. L'association n'en est donc qu'à ses débuts, mais il semble que beaucoup de choses soient déjà mises en place, et de nombreux projets attendent de voir le jour.

La présidente est titulaire d'une maitrise de psychologie et était chargée d'insertion professionnelle. Elle a quitté son emploi pour se consacrer à l'association, et suit des formations pour répondre au mieux aux besoins des familles et des jeunes adultes asperger. Elle dispose d'un réseau de contacts très intéressant pour faire bouger les choses.

Je suis allée les rencontrer ce matin accompagnée de ma mère, il y avait donc la présidente, et une jeune Aspie de 24 ans. Malgré le stress que cela me génère, la rencontre a été pour moi agréable et prometteuse. L'association compte déjà 3 jeunes Asperger, plus le fils de la présidente mais il est encore en parcours scolaire.

Des ateliers de compétences sociales sont organisés tous les quinze jours, et je compte les rejoindre avec plaisir! Cela fait longtemps que je cherche des choses comme ça, des thérapies cognitives et comportementales, des ateliers de compétence, mais tout est centré sur Paris et les déplacements coûtent cher.

 

Comme on l'a évoqué ce matin, ce n'est peut-être pas une bonne idée que je tente d'avancer professionnellement en "cachant" mon syndrome, puisque de toutes façons je l'ai et qu'il finit toujours fatalement par avoir des répercussions. Il faudrait que j'arrive à l'accepter, à l'apprivoiser, à avancer avec lui et même pourquoi pas, m'en servir comme d'un avantage.

 

 
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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 13:31

A défaut de ne pouvoir créer ma petite ferme à moi (pour l'instant, car je n'ai pas dit mon dernier mot), l'idée me court toujours dans la tête de retourner travailler dans une ferme comme où j'étais au Quebec.

 

Le wwoofing, vous connaissez?

 

World-Wide Opportunities on Organic Farms, que l'on peut traduire ainsi "possibilités dans les fermes bio du monde entier".

"L'idée de WWOOF est de mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et participer au monde agricole biologique et écologique, avec des fermiers et professionnels de cet univers."

 

Ainsi, les fermes bio accueillent des gens souhaitant partager leur quotidien, en échange du gite et du couvert.

 

L'idée d'aller wwoofer plusieurs mois en australie me séduisait énormément, mais j'ai du vite remettre les pieds sur terre, avec Judith cela semble compliqué.

Mais pourquoi ne pas tenter simplement cette expérience en France, durant les vacances d'été?

Je suis en train de regarder sur leur site, il y a plus de 600 hôtes et les expériences proposées sont tellement variées! Certaines font même l'école à la ferme, ou sont famille d'accueil, ou fermes thérapeutiques! Idéal pour une première expérience avant de me lancer dans ma propre aventure!

 

Je vais très prochainement adhérer à l'association et investir dans le livret afin d'avoir les coordonnées des hôtes, il ne restera plus qu'à en trouver un qui veuille bien accueillir un wwoofer avec enfant. Difficile, mais pas impossible.

 

Alors, woofing or not woofing?

 

Pour en savoir plus:

WWOOF France

WWOOF dans le monde

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 15:15

 


 
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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 01:32

Nous avons passé quelques jours à Lyon à l'occasion de la Fête des Lumières. C'était absolument magnifique.

Je vous invite à regarder mes photos, qui sont bien loin de retransmettre le spectacle qu'ont savouré nos yeux.

 

ALBUM PHOTO FETE DES LUMIERES 2010

 

 

Fourvière

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 00:45

Tout est dans le titre, c'est le fardeau que je me trimbale depuis près de 3semaines.

Si vous voulez en savoir plus sur cette maladie: Pityriasis Rosé de Gibert

 

Pour ma part la première plaque est apparue sur l'épaule et elle me démangeait, j'ai cru que c'était une dartre car j'en ai parfois en hiver. Et une semaine après ça a commencé à me démanger partout, et plein de petits boutons apparaissaient et se transformaient en petites plaques rouges. La plus grosse plaque reste la plaque initiale sur l'épaule, elle fait environ 2cm de diamètre. Les autres sur le ventre font environ 1cm de diamètre maximum, mais la plupart sont encore plus petites. J'en ai principalement sur le ventre, le dos, le haut des bras et le haut des cuisses.

Et bien on peut dire que j'ai eu de la chance, quand je vois des photos sur internet de certaines personnes qui sont criblées de plaques rouge-fluo de la tête au pieds!!!

D'après le médecin cela part tout seul en 8 semaines maximum. Je l'espère car j'ai lu des témoignages de personnes qui l'ont gardé plus de 3 mois...

Encore d'après le médecin, c'est très rare qu'on l'attrape plus d'une fois dans sa vie, comme la varicelle. Et bien je l'espère, car j'ai lu des témoignages de personnes qui l'attrapent une fois par an!!!

Toujours d'après le médecin, l'étiologie est floue mais supposée virale. Et bien moi j'ai lu beaucoup de témoignages de personnes qui l'ont attrapé suite à des périodes de stress.

 

Mon hypothèse à moi, c'est que depuis que je vais chez la psy je refoule mes angoisses, je me répète que je suis forte, que je vais y arriver, patati et patata... et paf!!! Un pityriasis rosé de Gibert !!!!

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